À l’origine du projet…

Je m’appelle Samuel, suis graphiste indépendant et photographe. Pour plus de précision je vous invite à visiter mon site détaillé.

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Dans la campagne Russe enneigée.

Mais ça n’a pas toujours été le cas !

Depuis tout petit, je dessine, je dessine et je dessine encore. Le dessin, ce fût ma première approche de la création. En grandissant, curieux, il a fallu que je goûte à d’autres plaisirs et c’est tout naturellement que j’ai commencé à toucher à la musique, puis à la vidéo et à la photo.

Quel rapport avec les voyages me direz-vous? La vidéo? Oui mais on peut filmer plein d’autres choses, non?

J’y viens!

La psycho, l’élément fondateur. 

Mon entrée dans les écoles tant convoitées s’étant heurtée à un dossier plutôt faiblard, suite à mon bac, un peu à la rue, j’intègre la faculté de psychologie de Rouen Mont Saint-Aignan. La psycho, je suis tombé dedans par hasard, et j’y suis resté 6 ans! Sans jamais avoir l’intention d’en faire mon métier, parce que la psycho, c’est bien plus que ça. La psycho c’est la compréhension de l’être! 

Et alors me direz-vous? Quel rapport avec les voyages?

J’y viens je vous dis!

La psycho, c’est un déclic. Une discipline qui m’a permis de comprendre qui j’étais et surtout qui m’a permis de comprendre qu’il ne fallait pas faire de compromis avec le sens qu’on veut donner à sa vie.

Ah d’accord et là il est parti faire le tour du monde car il s’est dit qu’il devait vivre sa vie?

Et bien non! 

Non et non, ce serait si simple. Mais en même temps c’est plus beau, écoutez la suite.

Je vous passe les détails de mes aventures professionnelles plus ou moins chaotiques en gardant du temps pour mes projets perso. Nous sommes en 2005, je travaille à temps partiel en compta en même temps que j’essaye de percer avec un groupe de musique dont je compose les morceaux. Et je rencontre Olga sur les marches du palais Garnier à Paris. Comme dans les films. « Vous avez l’heure s’il vous plaît? ». Elle ne comprend pas. Elle n’est pas d’ici mais de Russie. Elle arrive pour une semaine et visiter notre capital. Une question en entraîne une autre et on passe ce samedi de mai toute la journée ensemble. Coup de foudre.

Et là le rapport, vous commencez à le deviner, non?

La psycho et le sens de la vie. Je plaque tout, mon appart à Rouen, mon boulot et mon projet musique. Je file vivre à Nizhny Novgorod avec elle. Je ne parle pas un mot de russe et ma seule expérience de l’avion est un Paris-Montpellier de 45 minutes. 

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Couché de soleil sur la Volga.

La révélation! Ailleurs est un endroit merveilleux. Tout est à découvrir et la routine n’y existe pas!!! La Place Rouge, une croisière sur la Volga, les files d’attente dans l’administration russe, les contrôles de police, 1,50m de neige et -20°, chaque instant est une aventure que je vis. Je revis. Comment avais-je pu passer à côté de ça? Je suis contaminé, j’ai le virus. Je veux voyager, bouger, rencontrer, découvrir le monde. Je veux éradiquer la routine, le métro-boulot-dodo et les 35 heures de ma vie. Je ne suis pas que de passage, ne suis pas un touriste, je suis un immigré. Je me rends compte alors de ce que veux dire être étranger. 

Je  suis un nostalgique dans l’âme, chaque instant est magique et je veux en garder une trace, une preuve à me repasser car la vie est ainsi faîte et je sais que l’euphorie n’est pas destinée à durer. 

On se marie. Ma famille débarque en Russie. Je viens de voir Les Poupées Russes de Klapish tout juste sorti, comme un clin d’œil, et il me semble que le réalisateur est là et qu’on tourne la suite. Ma belle famille ne parle pas un mot de français ni d’anglais, la mienne pas un de russe. Mais pendant 10 jours on se comprend, la fête et la vodka aidant. Le moment est unique, génial. Tout le monde prend des photos. Je veux plus. Une trace, des sons, des rires, des musiques. Je demande à ma cousine Marie d’arrêter les clichés, mais de filmer. Alors elle le fait. 

Les Rues de Nijnii, le point de départ.

Il faut rentrer, les visas ont des dates de fin. J’ai le cafard. Je récupère les films de ma cousine et quelques autres, ouvre mon pc et son logiciel de montage de base et m’y colle. Je ne comprends rien et galère mais je m’accroche. Des semaines plus tard le film est enfin prêt avec petit générique et musiques qui vont bien, si, si!. Il s’appelle Les Rues de Nizhny et ressemble à un documentaire. L’effet est magique. Il suffit de mettre lecture et je revis le moment. Cette vidéo de voyage est ma toute première. 

Je la copie et la donne à tous les protagonistes du séjour en Russie.

> Pour en savoir plus sur Nizhny Novgorod cliquez ICI

À ce moment là, j’ai su que j’avais trouvé ma voie. Je me suis mis alors à filmer le moindre trajet, séjour, événement, avec plus ou moins facilité au début, mais toujours avec la même envie de graver à tout jamais des tranches de vie mémorables.

Les appareils photos grand public se sont améliorés, les logiciels de montage aussi. Les possibilités de partir pour pas cher deviennent multiples. Je me suis équipé correctement, j’ai pris des billets et me suis transformé en sérial-filmeur. La seule chose à l’époque qui me préoccupe, c’est de me créer des souvenirs pour moi. Et moi seul. Pas par égoïsme, juste parce qu’il ne me vient pas à l’idée que quiconque puisse être intéressé par ce qui me semblent être encore très personnel voire intime. En plus, à l’époque les réseaux sociaux sont bien moins présents chez tout à chacun et, point principal, je ne les pratique pas.

En août 2013, je programme un petit périple me menant à Berlin, Cracovie puis Bratislava pour finir à Budapest

En bus, en train je parcours ce petit morceau d’Europe, filme et photographie presque chaque instant. C’est fatiguant. Mais je vais au bout de la démarche. Quand je reviens je monte les films ce qui a le pouvoir de prolonger le voyage! Mon frère récemment allé à Berlin me félicite et me dit que mon film sur la ville lui a bien rappelé son propre voyage. Il me suggère de le partager. Ça mange pas de pain, après tout!

Le temps de créer un petit habillage maison, une chaîne sur la plateforme de partage vidéo et de poster les premiers films et 2 Jours Ailleurs était né !!!

Désormais chaque voyage sera prétexte à un épisode, avec l’espoir de rendre compte des lieux visités et, surtout, de transmettre le seul virus sympatoche à propager: le voyage !

… Et ce n’est plus une épidémie, mais une pandémie qui gagne la population !

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L’identité visuelle de 2 Jours Ailleurs.

Photos ©Samuel Hervy

Retrouvez 2 Jours Ailleurs
sur ma chaîne youtube et sur facebook.
Les plus belles photos de mes escapades
sont sur instagram, n’hésitez pas à me suivre!
Et si la photo vous intéresse,
ma toute nouvelle page facebook
consacrée à mon activité de photographe de rue
pour voir mes derniers clichés parisiens. 

9 commentaires Ajoutez le vôtre

  1. carogustin dit :

    Peut-on voir le film « Les Rues de Nijnii » présenté dans l’article??? Ca m’interesserait de voir ça 🙂

    Aimé par 1 personne

    1. Malheureusement, non. Le film restera privé encore quelques temps.

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      1. carogustin dit :

        Dommage, j’aurais bien regardé ce film et tout le folklore qui semble avoir marqué les événements (ce qu’on voit dans le teaser)

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  2. lolitapandora dit :

    Comme quoi, l’Amour…

    Aimé par 1 personne

    1. Je ne vous le fais pas dire !

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  3. Photonanie dit :

    Belle histoire mais pourquoi ne voit-on jamais Olga en voyage?

    Aimé par 1 personne

    1. Merci! C’est son choix de ne pas apparaître. De plus, les films que je fais de mes voyages sont des escapades solo. Jamais les films de famille qui ne se prête pas au partage publique.

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